Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux
L'oiseau que le moine taoïste Chan San Feng a vu, était une pie. Dame pie était-elle si affamée, qu’elle se frotta, au terrible serpent.
À moins que cet insaisissable Sire ne fusse que vermisseau ?
Dame Pie, ne serait-elle pas plutôt un de ces redoutables rapaces prédateurs de serpents ?
Qui, comme bon nombre de volatiles devant se protéger, ouvrait ses ailes gonflées vers l'avant. Une mère poule, une oie ou un cygne font de même pour défendre leurs petits.
Dans ce combat, l'oiseau utilisait ses ailes pour se protéger, bloquer et détourner les attaques du serpent, qui lové comme un ressort, projetait en avant, soit sa tête, soit sa queue.
Tout en sautillant, l’oiseau avec son bec, avec ses pattes
cherchait à l’atteindre.
Le combat dura, dura, l’habilité des deux antagonistes fut telle, que finalement ni le serpent, ni l'oiseau ne gagna le combat.
Sans émotion, ils se séparèrent.
Chan San Feng qui observait la scène eu le révélation d’un art martial qui utiliserait les mouvement de l'oiseau et du serpent.
Cette version, comme toute histoire taoïste, est tout à fait en accord avec la philosophie de l'équilibre yin/yang.
Et quelle chance!
Cette version nous sied parfaitement.
Le style de Taï chi chuan, que nous pratiquons, utilise, notamment dans son aspect martial, des formes de bras aux coudes très ouverts qui s'apparentent à l'oiseau et des formes plus longues et enroulées ressemblant aux attaques du serpent.
Le rond est dans le long, le long est dans le rond.
Nous le mettons en évidence dans une version spécifique de l’enchaînement.
L'utilisation de la projection soit de la tête, soit de la queue du serpent, correspond à un exercice particulier dans un enchaînement de poussée des mains.